Tout savoir sur la rétrogradation
La rétrogradation est le fait, pour un travailleur, de devoir renoncer à son poste de travail afin d’en accepter un autre dont les missions, les responsabilités, et forcément la rémunération sont moindres. La rétrogradation peut provenir d’une réorganisation générale de l’organigramme de l’entreprise ou d’une restructuration dans le cadre d’un plan social. Plus rarement, la rétrogradation peut être mise en place à des fins de sanction ou sur demande du travailleur lui-même.
Dans le cadre de la restructuration de l’entreprise
La rétrogradation professionnelle peut intervenir dans le cadre d’une restructuration générale de l’entreprise. En effet, si l’organigramme hiérarchique de la société est entièrement revu, il n’est pas simple, voire impossible, de laisser les mêmes personnes aux mêmes postes. Si l’entreprise subit un plan social, ou si avant d’en arriver à cette étape elle souhaite affiner sa compétitivité, la rétrogradation permettra d’abaisser le niveau de rémunération des salaires les plus importants. A ce moment là, les responsabilités de la personne rétrogradée seront revues à la baisse tout comme sa rémunération.
Dans le cadre d’une sanction
La rétrogradation dans le cadre d’une sanction est plus rare mais tout à fait possible. Elle peut alors découler d’une faute commise par le salarié et qui est de nature à léser fortement l’entreprise. On peut estimer dans ce cas que la rétrogradation est une alternative au licenciement pour faute grave ou lourde. Si le salarié n’accepte pas la rétrogradation, alors il peut saisir la justice afin de se défendre. L’employeur devra alors prouver la faute de l’employé, un peu comme s’il devait justifier d’un licenciement pour faute lourde ou grave.
Dans un cadre volontaire
De plus en plus de travailleurs portant des responsabilités sur leurs épaules demandent à faire l’objet d’une rétrogradation afin de limiter le stress, leur temps de travail, et retrouver une vie privée satisfaisante.