Vers une suppression définitive de la taxe d'habitation ?
C'est l'un des sujets du quinquennat d'Emmanuel Macron : la fin de la taxe d'habitation, annoncée et voulue par le gouvernement, est en effet une mesure phare souhaitée par le Président, mais dont les récentes annonces ont tendance à semer un peu la confusion auprès des maires et des élus locaux. Le point sur cette mesure attendue par beaucoup de français.
De quoi parle-t-on ?
La suppression de la taxe d'habitation est une mesure phare du quinquennat d'Emmanuel Macron censée redonner du pouvoir d'achat aux français (en particulier les classes moyennes, qui sont les principales cibles visées par cette mesure). Plus besoin donc d'estimer le montant de votre taxe d'habitation, et fini la notification d'imposition que l'on attendait en septembre.
En pleine fronde des gilets jaunes (même si cette mesure a été décidée bien avant le début du mouvement) cette mesure avait pour vocation de soulager le poids des taxes foncières. Toutefois, son application ne se fera que progressivement, de 2018 à 2020, avec une diminution progressive du montant allant de 30% en 2018 à 100% en 2020 (par rapport au montant payé en 2017, qui est considéré comme le montant de référence).
Les débats lancés début 2019
Là où ça se complique, c'est lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé la possibilité de conserver la taxe d'habitation pour les plus riches (en l'occurence les 20% de ménages les plus aisés en France). Certes, on peut facilement argumenter que ce public, plus habitué aux sites comme Lamaisondeluxe.com ou à des soucis d'optimisation fiscale, ne descendra pas dans la rue pour contester le revirement du gouvernement, mais c'est plutôt au niveau des maires que le bas blesse. Les collectivités locales sont en effet dans le doute et l'embarras, puisque cela fait peser un gros doute quant au montant des recettes fiscales qui pourraient être collectées.
Mais à quoi sert la taxe d'habitation d'ailleurs ? Rappelons au passage qu'elle sert à financer les services publics de chaque commune et qu'elle participe au financement des dépenses sociales et scolaires, à celui des équipements sportifs et culturels ainsi qu'à l'entretien de la voirie.
La suite... ?
La suite, elle est en effet bien compliquée à deviner. Si l'on espère que le gouvernement aille au bout de cette mesure, il va surtout être important qu'il puisse clarifier la situation auprès des collectivités locales, alors même que la situation est déjà tendue avec le gouvernement, en plein grand débat national. En attendant, que cela ne vous empêche pas d'investir dans un bien ou que vous soyez en France, comme dans l'immobilier Brive, à Metz ou encore à Rennes, et encore un peu de patience avant d'avoir le fin mot de l'histoire.