Absence au travail : quels sont les motifs légaux ?
L'absence au travail est encadrée par le législateur et doit faire l'objet d'une autorisation de l'employeur suite à une demande motivée du salarié. Plusieurs catégories existent : les absences justifiées et les absences non justifiées. Pour être certains de qualifier correctement l'absence voilà les motifs permettant de justifier d'une absence à caractère exceptionnelle ou pas. Les absences justifiées sont des absences qui entrent dans trois catégories : l'absence pour maladie, l'absence liée à une formation de courte ou longue durée et l'absence pour des raisons familiales.
L'absence pour des raisons de maladie
Cette absence au delà de "l'accord" implicite de l'employeur doit faire l'objet d'un document rédigé par le médecin appelé "arrêt de travail". Seul ce document permettra de qualifier l'absence en absence pour des raisons médicales. Différents aspects et considérations sont à prendre en compte car il existe là aussi différents arrêts de travail. On notera l'arrêt de travail initial, la "prolongation" qui fait suite à l'arrêt de travail initial, et la longue maladie ou À, affection de longue maladie. La qualification en À fait l'objet d'un parcours devant différents médecins, seules certaines maladies peuvent entrer dans cette dénomination.
Les absences justifiées à caractères exceptionnelles sont des absences pour raisons familiales. Mariage, décès, naissance en sont les principaux motifs. On parle de premier rang, lorsqu'il s'agit d'évènements où le salarié est directement touché et de second rang lorsqu'il l'est indirectement ou par alliance. A chaque motif correspond un nombre de jours d'absence. Ces jours d'absences peuvent se cumuler à des congés payés.
Les absences liées à la formation
Qu'elles soient de courtes ou de longues durées les absences liées à la formation font l'objet d'une convention ou d'un protocole. Le salarié est alors autorisé à quitter le service pendant un certain volume d'heures défini hebdomadairement ou mensuellement. Charge au salarié et à l'employeur de vérifier de manière conjointe à ce que le volume d'heures autorisées correspondent au volume d'heures autorisées.