Prime de présence
La prime de présence fait partie intégrante de la boite à outils de tout manager. Bien souvent entre droit et obligation, cette prime ne doit son existence qu'on bon vouloir de la direction et de son représentant. En effet, aucun texte réglementaire impose la mise en oeuvre de cette prime. Comment peut-elle être mise en place ? Éléments de réponse dans les prochaines lignes.
La mise en place de la prime de présence.
C'est donc une prime qui doit son existence par la volonté de la direction de l'entreprise. Cette prime permet d'augmenter sensiblement ou plus, le salaire de l'employé. Les modalités d'application sont généralement un coefficient appliqué au salaire et un coefficient lié directement au nombre de jours présents dans l'entreprise pendant le mois courant. Le montant de cette prime n'est pas défiscalisé. Tout euro versé au salarié entrera dans l'assiette de calcul des différents prélèvements sociaux, qu'ils s'agissent de prélèvements côté salarié et côté employeur. Les modalités de calcul d'une telle prime, pour les entreprises de plus de 50 salariés doivent faire l'objet d'une approbation par les représentants du personnel. Pour les entreprises de plus petites tailles, la direction peut inclure le personnel dans la démarche mais cela n'a rien d'obligatoire.
Entre droit et obligation
Côté patronat, c'est une prime qui est souvent décriée car si elle permet d'augmenter le salaire, son appellation n'est généralement pas très bien perçue car elle signifie payer un salarié pour le seul acte de venir au travail plutôt que de rester à la maison. Cette prime peut être rendue obligatoire si l'entreprise est signataire d'une convention collective qui la contient. Généralement la direction possède suffisamment de l'attitude pour déterminer un coefficient dans le calcul du montant de cette dernière, ce qui au fond limitera son impact ! La prime de présence peut être mise en place pendant quelques années puis voir son application disparaître suite à des conflits sociaux ou suite au baisse de rentabilité de l'entreprise pour sauvegarder les emplois par exemple.